Catégorie C3
Autosurveillance, autotraitement
Quelles solutions sont de catégorie C3 ?
Ce sont celles qui contribuent à l’amélioration de la gestion autonome des traitements par les personnes atteintes d'une maladie grâce à l’autosurveillance de paramètres physiologiques notamment.
Les systèmes qui permettent un diagnostic, l’initiation autonome d’un traitement, la transmission automatique de données par une solution de télésurveillance ne sont pas compris dans cette catégorie.
Les utilisateurs cibles
Cette catégorie regroupe des solutions numériques utilisées par les patients uniquement.
Les financements existants
Afin d’évaluer l’intérêt de ces dispositifs relevant de cette catégorie il faut les comparer aux dispositifs comparables non connectés. La prise en charge qui découle de l’évaluation scientifique de la HAS dépend donc de la prise en charge du comparateur, par exemple, un dispositif médical sans fonction numérique.
Ainsi, dans le cas où le comparateur est pris en charge sur la LPP, la prise en charge de ce type de dispositif pourra se faire via la LPP. Une valorisation de la fonction numérique pourra être envisageable si l’évaluation faite par la HAS en démontre la plus-value.
La solution numérique pourra également être financée par le patient ou par l’intermédiaire des organismes complémentaires.
Exemple
Un dispositif qui couple un lecteur de glycémie avec une pompe à insuline externe
Cette solution permet à la fois l’autosurveillance et l’autotraitement. Elle communique par radiofréquence avec la pompe destinée à stocker et à administrer l'insuline par voie sous-cutanée et a donc une fonction thérapeutique. Le programmateur sans fil intégrant le lecteur de glycémie permet le contrôle de la pompe et suggère des doses de bolus d’insuline à délivrer selon le niveau de glycémie déterminé grâce au calculateur de bolus. Ce dispositif comporte des fonctions d’alertes à destination du patient en cas de péremption de la pompe, lorsque le réservoir d’insuline est vide.
Ce dispositif a eu un avis favorable à une prise en charge via la LPP par la HAS qui a conclu à l’absence d’amélioration du service attendu par rapport aux pompes à insuline avec tubulure externe.