#21 - Hackathon / Projectathon : qu’est-ce et pourquoi y participer ?

Innovation

Durée de l’épisode 00:16

Pour ce 21ème épisode, "100 Jours pour Réussir" fait le point sur les hackathons en santé. De quoi s’agit-il et comment y participer ?

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100 jours pour réussir. C'est le podcast de G_NIUS, le Guichet national de l'innovation et des usages en e-santé, autour de Lionel Richard. Retrouvez les innovateurs de la e-santé et les experts incontournables pour vous aider à réussir dans vos projets.

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Lionel: Bonjour à tous ! Vous écoutez 100 jours pour réussir, le podcast à destination des innovateurs et entrepreneurs dans le numérique en santé, mais aussi de toutes personnes curieuses de ce domaine. Ce podcast est produit par G_NIUS, le guichet national de l'innovation et des usages en e-santé. Pour cet épisode consacré aux Athons, les hackathons, les datathons ou connectathons et autres projectathons, j'ai le plaisir de recevoir deux invités : Sébastien Letélié, organisateur du Hacking Health Camp, un hackathon organisé chaque année à Strasbourg depuis 2014, et Thierry Dart, le directeur du pôle affaires médicales et labellisation de l'ANS, l'Agence du numérique en santé, qui organise la quatrième édition de son projectathons en mars 2022.

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Lionel: Messieurs, bonjour !

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Sébastien Letélié: Bonjour Lionel.

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Thierry Dart: Bonjour Lionel.

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Lionel: Tout d'abord, est-ce que vous pouvez nous définir ce que sont ces Athons ? Sébastien Letélié : Hackathon, c'est quoi ?

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Sébastien Letélié: Donc dans le mot Athons, il y a avant tout le sens du mot marathon, c'est-à-dire que c'est une course dans un temps imparti. Ça, c'est important, la contrainte de temps est vachement importante et nous, on rajoute devant, le mot hack pour hacker. Il ne faut pas entendre dans Hacker ce qu'on croit toujours, c'est-à-dire les pirates qui vont venir bidouiller vos ordinateurs. Les hackers, c'est avant tout des gens qui vont détourner la fonctionnalité d'une application, d'un outil, d'un objet, etc. pour résoudre un problème. C'est ça qu'on fait dans ces hackathons. On essaye de résoudre des problèmes à partir de problèmes posés. La particularité qu'on fait nous, c'est qu'on fait dans la santé.

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Thierry Dart: Toujours en Athon, c'est toujours une session aussi marathon. Sauf que la particularité, c'est qu'au lieu de tester vraiment du logiciel, on teste des interfaces et on teste de l'échange de données. En réalité, un projetathons, c'est une session de travail qui permet, aux éditeurs participants de réaliser des tests d'interopérabilité et donc d'échange de données dans un contexte national, sur des scénarios qui sont inspirés de situations réelles. Par exemple, pour nous, c'est typiquement l'envoi au DMP. La recherche de documents dans le DMP, c'est aussi la recherche, par exemple, de plages, d'agendas, des choses comme ça. Donc on est vraiment sur des tests d'interopérabilité et on va tester des interfaces. On va tester la conformité de ces interfaces par rapport à des profils IHE qu'ils soient nationaux ou internationaux.

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Thierry Dart: C'est un lien très très fort avec IHE puisque derrière, IHE teste aussi dans leur collecte Athons au niveau international, ces aspects d'interopérabilité.

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Lionel: Est-ce que vous pouvez juste nous rappeler ce qui est IHE ?

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Thierry Dart: IHE, c'est donc une association qui s'occupe de définir des profils, c'est-à-dire qui définit, comment doivent être écrites, programmer les interfaces entre logiciels. On va prendre un seul exemple IHE va définir comment échanger à l'aide d'un standard le CDA, peu importe, à l'aide d'un standard par exemple des comptes rendus de biologie, des prescriptions de médicaments, des prescriptions de DM.

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Lionel: Messieurs, justement, on entend bien que ces Athons sont fait pour les innovateurs, pour les entrepreneurs, mais aussi pour les éditeurs. Du coup, pourquoi est-ce si important pour ces acteurs de la santé de participer à hackathon ? et quand doivent-ils le faire ? Sébastien.

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Sébastien Letélié: Alors la particularité de notre événement, c'est de mélanger des professionnels de santé, des patients aussi avec des professionnels du numérique. Là-dedans, je mélange des développeurs, des designers, des entrepreneurs aussi, mais qui ont une appétence pour le numérique ou qu'ils connaissent leur domaine. Ça, c'est fondamental, parce que, en fait, dans ces Athons, il y a aussi une dimension pluridisciplinaire. C'est-à-dire que quand on va réunir des gens ensemble qui pourront travailler chacun, avec leurs compétences différentes, ils vont être capables de faire mieux avec plusieurs cerveaux et surtout plusieurs expertises différentes.

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Sébastien Letélié: Ça, c'est fondamental et c'est aussi ce qui permet l'innovation. Je le dis souvent, mais des gens arrivent avec des problématiques, ils nous présentent la problématique et tout ce qui est évident pour eux, ils pensent que c'est évident pour les autres, mais ce n'est pas du tout le cas. Il faut quand-même vivre et comprendre comment ils fonctionnent, comment ils se déplacent, comment ils s'organisent, etc., pour mettre du digital au cœur de tout ça. Parce que le digital, quand on parle de transformation digitale, c'est pour ça qu'on a ajouté le mot transformation devant. C'est parce que c'est une vraie transformation, c'est-à-dire qu'on ne travaille pas de la même manière avec un outil digital qu'on travaille avec.

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Sébastien Letélié: C'est fondamental d'arriver à ce que, l'ensemble de ces acteurs discutent entre eux, pour réfléchir ensemble à comment pourrait être la solution. Et en fait, en discutant et en travaillant dans une contrainte de temps, ils vont mieux comprendre la problématique. La personne va mieux exprimer la problématique. Elle va se rendre compte aussi de points de vue différents et de regards différents envers la problématique qu'elle rencontre. Elle a souvent une idée de départ ; mais elle évolue et c'est ça qui est bien dans ces hackathons qui est en fait une sorte de formation, parce qu'il faut le faire tout le temps.

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Sébastien Letélié: Mais ils vont être capables de partir d'une problématique, d'une hypothèse, d'un début d'idées et de la transformer petit à petit avec l'apport de chacun. Bien sûr, le digital est au cœur de tout ça. On me dit souvent est-ce que ça ne doit être que du digital, les hackathons, etc. ? Non, on a eu des projets où la part du digital était minime. Mais c'est vrai qu'on vit quand même une transformation aujourd'hui liée au digital et c'est ça qui nous drive, et qui apporte aussi beaucoup d'innovations. Donc, ce n'est pas une obligation du digital, mais en général ça crée du sens et ça optimise.

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Sébastien Letélié: Ça c'est ce qu'on cherche, parce que souvent on est face à des problèmes qui sont aussi liés à des organisations complexes. Le fait qu'on soit plus, le fait qu'il y ait plus de demandes. Dans la santé, on a quand-même entendu parler beaucoup ces derniers temps et que tous ces flux fait que, à un moment donné, on ne peut pas mettre 250 000 personnes. On ne va pas créer des médecins en claquant des doigts, donc on a besoin d'outils pour nous aider. C'est à travers ce type d'organisations et d'événements qu'on arrive à inventer le futur.

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Lionel: Vous l'avez dit, Sébastien, c'est un outil pour transformer le système de santé et transformer la façon dont on prodigue les soins, dont on gère le parcours de santé. Est-ce que les participants sont transformés aussi lorsqu'ils participent à hackathon ?

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Sébastien Letélié: Alors, je dirais que c'est sûrement la part la plus importante. Au début, il y avait des journalistes qui venaient me voir et qui me disaient alors c'est quoi la Startup qui sort du hackathon ? Etc. Je leur disais :« vous savez, c'est compliqué en deux jours de créer une Start up. Ce n'est pas le lundi qu'on crée les Start up ». C'est vrai que maintenant, après neuf éditions, on en a des Start up. Il y a 25 entreprises qui ont été créées, à l'issue du hackathon et des très belles. Mais je leur ai dit Moi, ce qui me marque le plus, c'est qu'à chaque événement, je dis bien à chaque événement, j'ai au moins un mail d'un gars qui me dit :« cet événement a changé ma vie, je change de boulot ».

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Sébastien Letélié: Ça, c'est fondamental parce que, ça veut dire qu'en fait, on attire des gens qui sont en quête de sens, qui se disent :« j'ai envie de résoudre des problèmes, d'aider des gens à améliorer leur quotidien », etc. et dans la santé, ça a du sens. Et qui trouve à travers ces événements à travers des rencontres, parce que c'est aussi un grand moment de rencontres, ces marathons où on travaille ensemble. Eh bien, ils se disent :« c'est ça qui me passionne. Je vois que là, je peux apporter quelque chose. Je peux apporter ma pierre à l'édifice, aider des gens à s'améliorer, que ce soit des professionnels de santé dans leur quotidien, comme à travers des personnels de santé, aussi des patients ». On voit que cette quête de sens est très recherchée et en tout cas, on la trouve dans les événements qu'on organise.

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Thierry Dart: Qu'est-ce qu'on trouve dans un projectathon ? on va trouver essentiellement de l'aide et de l'aide sur de l'échange de données. Aujourd'hui, il n'est pas possible de faire de la santé sans échanger des données. On parle tout le temps de parcours de soins, de coordination de soins. On a besoin d'échanger des données et vraiment le projectathon, va permettre derrière, d'accompagner les éditeurs dans l'implémentation d'interfaces pour échanger des données. Ce que va trouver un éditeur qui soit une Startup ou que ça soit derrière un éditeur déjà bien installé. C'est de l'aide et de l'accompagnement derrière, de l'ANS sur l'implémentation et sur la validation de leurs interfaces d'échange de données.

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Thierry Dart: Comment on va échanger un compte rendu de biologie ? Comment on va échanger une prescription ? Comment on va échanger des plages de disponibilité d'agenda ? Par exemple, dans des agendas partagés. Le projectathon permet aux éditeurs de tester la conformité de leurs interfaces dans des cas d'usage d'échange de données. Un éditeur, le fait de participer, ça lui permet de dire j'ai participé, je suis conforme derrière, pour faire de l'échange de données, de comptes rendus bio, de l'échange d'agenda. Mais il va aussi venir chercher, et c'est particulièrement important, de l'aide parce que pendant ces deux ou trois jours, tous les moniteurs de l'ANS, on mobilise une quinzaine de personnes vont aider derrière les éditeurs, à implémenter ces interfaces et c'est ce qui ressort derrière des retours des industriels.

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Thierry Dart: Il y a cet aspect aide et aide non seulement de l'ANS mais aide aussi entre eux. On voit les développeurs qui sont des fois concurrents sur le terrain s'aider entre eux lors de projectathon, leur de connectathon. Cet accompagnement est vraiment super important et c'est un des moyens de développement derrière l'interopérabilité et l'un des derniers je dirais bénéficiaires aussi c'est nous. Que ça soit nous, à ANS ou IHE c'est ceux qui créent les profils d'interopérabilité, les spécifications. En-là, on voit vraiment l'implémentation, on voit les difficultés, on voit tout ce qui peut être amélioré pour favoriser l'interopérabilité, tout ce qu'il faut réécrire dans l'aspect. Si ce n'est pas assez clair pour les éditeurs.

00:10:50
Lionel: Donc, quand je suis éditeur, je viens au projectathon, je teste mon interface, je m'aperçois si tout va bien ou s'il y a des choses à corriger, je la corrige pendant le projetathons et je repars avec quelque chose qui fonctionne. En plus avec le support des experts de l'ANS. Si je suis Startuper, est-ce que je viens aussi au projectathon ?

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Thierry Dart: Oui, c'est tout à fait possible de venir au projectathon. Je dirais pour les Start up comme pour les éditeurs, il y a peut-être deux moments. Il y a un premier moment pour dire qu'est-ce que c'est que Interop ? dans mon produit, quelle donnée doit être échangée ? Ça, c'est vraiment en amont. On invite tous les industriels à contacter tous les gens qui s'occupent d'Interop, vraiment en amont, de façon à préparer tous les échanges de données dans leurs produits. C'est particulièrement important d'être prêt et puis, dès qu'il y a des développements qui sont faits sur ces échanges, il faut passer un projectathon, pour aller vérifier que ça fonctionne bien, que les formats sont corrects, etc.

00:11:52
Thierry Dart: Je dirais que au-delà de la conformité, l'important c'est que les éditeurs aussi échangent des données comme ça, comme s'ils étaient dans une situation réelle. Vous allez avoir par exemple un éditeur de systèmes de gestion de laboratoire, qui va produire un compte rendu de biologie avec des résultats de biologie, qui va l'envoyer à un éditeur de logiciels de professionnels de santé, comme ce qui se passe sur le terrain en vie réelle. Et donc non seulement ils vont aussi apprendre à travailler ensemble et ils vont vérifier que leurs interfaces fonctionnent bien deux à deux à chaque fois.

00:12:26
Lionel: Merci beaucoup. Sébastien Letélié. Ce prochain Hacking Health Camp qui se tiendra à Strasbourg fin mars 2022, c'est le premier, et on l'espère en tout cas, post Covid. Vous renouer avec du présentiel. Il se tient dans un contexte très particulier d'accélération de la digitalisation de la santé, des investissements colossaux sur les deux dernières années en termes d'investissements dans le domaine. Est-ce que vous en attendez quelque chose de différent cette année ?

00:12:53
Sébastien Letélié: Différent, je ne crois pas, parce qu'on est vraiment sur une continuité, parce qu'on a eu la chance d'avoir, réussi en mode distancielle, à garder le même nombre de participants, le même nombre de projets, la même qualité et pertinence des projets et des prototypes réalisés. Ça, ça montre l'engouement et vraiment le besoin des professionnels de santé, des patients de voir l'innovation émerger et d'en être les acteurs au quotidien à travers cet événement. Mais ça a manqué à tout le monde, la rencontre, j'insiste beaucoup sur ce mot, parce qu'un des points forts de ces évènements, c'est la rencontre. Que ce soit dans le projectathon ou dans le hackathon, c'est la rencontre.

00:13:42
Sébastien Letélié: C'est-à-dire qu'on va aller se confronter avec des gens. On va leur parler en direct. Je ne dis pas qu'on ne peut pas le faire en distanciel; mais dans le distantiel, il n'y a pas l'opportunité de se croiser dans un couloir, de se croiser à la cafétéria, d'échanger avec quelqu'un parce qu'il a parlé d'un autre projet, parce qu'on n'est pas dans le même lieu. Ça, c'est un élément que tout le monde a regretté pendant le Covid et que là, on va pouvoir renouer avec ça. C'est fondamental parce qu'un des troisième points d'apport, de ce type d'événement. Souvent, les gens me disent :« j'ai énormément récupéré de contacts et de liens et je sais à qui m'adresser maintenant pour continuer mon projet, pour aller plus loin ».

00:14:31
Sébastien Letélié: Même s'ils ne continuent pas leurs projets, ils savent aussi à qui s'adresser, à qui contacter pour eux-mêmes, voir, comment ils vont se positionner dans leur vie professionnelle ou personnelle.

00:14:43
Lionel: Thierry Darte, le projectathon, que vous organisez prochainement se positionne lui aussi dans un contexte particulier celui du Ségur du numérique, de l'accélération de la stratégie du numérique en santé au niveau national, français, mais aussi au niveau européen, dans le cadre de la présidence européenne de la France. Quels sont les grands enjeux pour vous, ce projectathon ?

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Thierry Dart: Les grands enjeux de ce projectathon, c'est vraiment de maintenir la continuité de ce qu'on fait. Puisque je dirais, les projectathons, c'est assez récent, c'est 2009 pour l'ANS. C'est quelque chose qui nous tient particulièrement à cœur. Pour reprendre les mots de Sébastien, cet aspect de rencontres est super important. Ils nous l'ont tous dit, c'est super. On est tous ensemble entre développeurs dans un contexte non concurrentiel. On mange ensemble, on travaille ensemble et on met au point des interfaces et on fiabilise nos échanges de données ensemble. On repart avec des interfaces qui sont derrière : qualifiées, validées.

00:15:39
Thierry Dart: Cet aspect de team building est très très important et c'est pour ça aussi qu'on souhaite vraiment, même au-delà du Ségur. Mais, tout de suite, poursuivre ces projectathons, il y en aura un par an, systématiquement, de façon, derrière à améliorer tous les échanges de données de santé. Parce qu'aujourd'hui, on ne fait pas de santé sans échanges. On ne fait pas de santé, sans collaboration et donc on ne fait pas de santé, sans interopérabilité.

00:16:13
Lionel: Notre épisode touche à sa fin. Merci de nous avoir écouté. Nous remercions encore nos invités pour leur disponibilité. N'hésitez pas à vous abonner au podcast sur les plateformes d'écoute. Nous vous donnons rendez-vous très bientôt pour un nouvel épisode de 100 jours pour réussir.

00:16:30
Celles et ceux qui font la e-santé d'aujourd'hui et de demain sont sur le podcast de G_NIUS. Et toutes les solutions pour réussir sont sur gnius.esante.gouv.fr.

 

Description

Avec Sébastien Letélié, fondateur du Hacking Health Camp, et Thierry Dart, directeur du Pôle Affaires médicales et Labellisation à l’Agence du Numérique en Santé.

Pour ce 21ème épisode, "100 Jours pour Réussir" fait le point sur les hackathons en santé. De quoi s’agit-il et comment y participer ? Sébastien Letélié et Thierry Dart nous expliquent la dimension pluridisciplinaire de ces événements qui permettent de mélanger des professionnels de santé, des professionnels du numérique et des patients afin de réfléchir à des solutions innovantes.